Mes ânes sont élevés en majorité en extérieur et évoluent au sein d’une nature préservée, authentique et diversifiée. Ils vivent en semi-liberté par petits groupes sur plusieurs hectares de garrigue et de petites prairies autour de la ferme pour y trouver la majorité de leur nourriture. Ils sont nourris le plus naturellement possible (herbe ou foin récolté sur la ferme ; ration de céréales composée en majorité de flocons de maïs et d’orge applati).

Les ânons sont élevés par leur mère au sein d’un petit groupe d’ânes jusqu’à l’âge de 6 mois, puis ils sont sevrés en douceur (par étapes). Plusieurs fois par jour, je ne résiste pas à la tentation d’aller les voir pour les câliner, cela me permet également de les éduquer, périodiquement des enfants du village m’accompagnent, ce qui sociabilise d’autant mieux les ânons (ces derniers arrivent au grand galop dès qu’ils voient les enfants ouvrir leurs bras de l’autre côté du champ !). Les ânons étant peu nombreux, cela me permet de passer de longs moments avec chacun d’eux. Mes ânes sont habitués à cotoyer les autres animaux de la ferme (chèvres naines ou laitières, poules, etc.).

Ainsi, lorsque les ânons partent de l’élevage, ils sont en pleine santé, bien dans leur tête, très sociables, câlins et avides de contact ! Le sevrage se passe d’autant mieux puisque les ânons sont déjà habitués à nous suivre partout en toute confiance en acceptant de quitter leur mère (et vice versa) ...ce n’est souvent qu’une question d’habitude.